En Afrique, les autorités de plus en plus inquiètes face à l’ampleur que prennent les jeux d’argent

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Afrique du Sud

Nous l’avons rapporté dans un de nos articles précédents que l’Afrique est en phase de devenir un eldorado pour les jeux d’argent. L’engouement se fait ressentir au niveau des opérateurs. Vu ce développement fulgurant, certains pays envisagent de mettre en place une régulation des jeux d’argent et de hasard. Mais d’autres ont émis leur inquiétude face à la prolifération de ce divertissement, qui n’est pas nouveau, mais qui se multiplie à une très grande vitesse.

Des jeux d’argent en tout genre qui fleurissent un peu partout

Les premiers jeux d’argent ont fait leur apparition dans les années 90. Parmi les premiers qui ont importés ces divertissements sur le continent, il y a eu Corses Michel Tomi et Robert Feliciaggi. Depuis tous les genres s’y sont installés, notamment les casinos. Ainsi, les premiers pays qui ont ouvert des casinos sont le Cameroun, le Congo-Brazzaville et le Gabon. Mais il y a un type de jeu d’argent qui connaît un essor fulgurant actuellement dans de nombreux pays africains.

Il s’agit de la PMU qui attire énormément de monde, car le jeu est facile et très accessible. Il y aussi le loto et les jeux de grattage que ce soit en ligne ou non qui prend de plus en plus de place. Mais chaque pays a aussi ses préférences. Pour les salles de jeux, on en trouve surtout au Gabon et au Sénégal. Pour retrouver de grands complexes de jeux, il faudra se tourner vers le Ghana, le Kenya ou encore la Zambie.

De nombreux gouvernements réagissent

Nombreux pays se sont désormais rendu compte de cet engouement envers les jeux. Certains le considèrent comme une opportunité, mais d’autres voient à travers un vrai danger pour la population. C’est le cas par exemple en Gambie, où depuis mars 2015, les jeux d’argent ont été interdits, sans aucune exception. Pour ces pays qui sont réticents face aux jeux, comme celui cité auparavant, l’objectif est de protéger les jeunes contre les addictions et leurs effets très néfastes. Il est aussi question de religion dans d’autres endroits du continent, car l’islamisme et le christianisme en interdisent la pratique.

Ils sont surtout inquiets sur les effets de ces jeux qui peuvent bouleverser la société africaine et sa riche culture. Mais ce ne sont pas tous les pays africains qui sont de cet avis et ils envisagent même d’apporter un système de régulation dans l’industrie des jeux d’argent. Au Kenya, en outre, un comité parlementaire constitué par une dizaine de membres est désormais en charge de faire un rapport en incluant les dispositions nécessaires pour la régulation de ce secteur.

Il faut dire qu’au Kenya, les sites et les opérateurs mobiles se frottent déjà les mains, car les jeux de hasard et d’argent virtuels ont un énorme succès. Les paris sportifs sortent largement du lot. Le Burkina Faso a aussi suivi les pas du Kenya. De nouvelles taxes sur les jeux ont été instaurées, pour que les recettes puissent remplir les caisses de l’État dès le 1er septembre. Ils sont plusieurs notamment à avoir fait voter ce type de taxes.

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