En Russie, les casinos d’Azov-City n’obtiendront aucune indemnisation

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Russie

Le gouvernement russe vient d’annoncer que les 3 casinos de la zone d’Azov-City ne seront pas indemnisés, malgré les nouvelles règles présentées à la Douma récemment. Pourtant, elles stipulent clairement que La Russie compensera les opérateurs dans le cas où une des zones de jeu vient à fermer. Cette disposition ne sera pas appliquée à Azov-City où un préavis a déjà été annoncé à l’encontre des opérateurs qui y ont ouvert des casinos.

Azov-City exclut des zones qui bénéficient d’une compensation

En Russie, la réglementation autour des jeux est très stricte. En effet, le gouvernement a déjà désigné les zones qui sont réservées aux jeux d’argent. Elles sont particulièrement isolées. En dehors de celles-ci, ce type de divertissement est interdit. L’une de ses zones est Azov-City. En 2015, les opérateurs qui y ont ouvert des casinos ont reçu un préavis qui annonçait la fermeture des établissements. Le but est de donner la priorité à Sotchi. Toutefois, un an après, le gouvernement a accordé une année de plus, ce qui a repoussé la date de fermeture au 1er janvier 2019. Malgré les nombreuses interventions et argumentations des opérateurs, la décision est maintenue.

Mais la situation sera encore plus compliquée pour ces derniers. Effectivement, il y a quelques jours, le gouvernement a présenté un projet de loi à la Douma. Celui-ci stipule que la Russie est tenue d’indemniser les propriétaires de casino si une des zones autorisées vient à être fermée. Cette règle s’applique si le casino a moins de 10 ans. En sus, le gouvernement devra accorder un préavis d’une durée minimale de trois ans. Mais la mauvaise nouvelle est que cette nouvelle loi ne sera pas applicable à la zone d’Azov-City.

Des répercussions désastreuses pour les opérateurs

Cette nouvelle loi sonne comme l’effet d’une bombe pour les opérateurs. C’est le cas pour CJSC Shambala, un opérateur russe qui y possède un établissement. Cette décision pourrait l’affecter considérablement, surtout sur ses futurs projets, car l’opérateur construit actuellement un nouveau casino, beaucoup plus grand, dans l’extrême Est du pays, dans la zone de Primorye.

Le Royal-Time est aussi l’une des victimes de cette décision. L’échec est total pour cet opérateur qui a déjà encaissé une décision d’arrêt des travaux par le tribunal sur son projet visant à construire un nouvel établissement, toujours à Primorye. Selon les autorités, le Royal Time n’a pas respecté les délais de construction, faute de financement. Pire encore, à cela s’ajoute un jugement déclarant l’ancien PDG du Royal-Time, Rashin Taymazov, en faillite. Il faut savoir qu’en 2009, la Russie avait ouvert 4 zones de jeu et a rajouté 2 de plus, qui sont Crimée et Sotchi. Cette décision affectera sans doute les chiffres liés aux jeux.

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